Nous vous présentons les cuisines, les snacks et les vendeurs de rue de la médina de Marrakech dans notre guide de street food.

Streetfood à Marrakech – le guide ultime

Marra­kech est un para­dis culi­naire. C’est à juste titre que la cuisine maro­caine est célèbre dans le monde entier, car les tajines et les salades maro­caines brai­sées et parfu­mées sont uniques. Mais vous ne devriez pas vous arrê­ter au tajine et au cous­cous, car il y a telle­ment d’autres choses à découvrir !

Un petit quelque chose acheté sur un stand de rue peut égale­ment être un régal culi­naire et fait partie inté­grante d’une visite à Marra­kech. D’in­nom­brables cuisines bordent les ruelles et l’odeur des grillades flotte partout dans le souk. 

Mais qu’est-ce qui est proposé ? Qu’est-ce que tout cela ? Est-ce que ça a du goût ? Peut-on manger cela sans que des problèmes intes­ti­naux ne viennent ensuite gâcher les vacances ? Qu’est-ce que le méchoui d’agneau et où peut-on trou­ver la meilleure tangia ?

Vous trou­ve­rez les réponses dans ce guide de la street food à Marra­kech ! Nous vous présen­tons les meilleurs endroits où vous pouvez trou­ver de la nour­ri­ture sur le pouce.

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Si vous êtes à la recherche d’un endroit confor­table pour manger : Pour les bons restau­rants avec de superbes terrasses sur les toits et des cours inté­rieures de rêve, consul­tez notre blog­post Les meilleurs restau­rants de la médina de Marra­kech .

Il est préfé­rable de réser­ver une visite gastro­no­mique guidée via GetYourGuide, comme par exemple le Guided Street Food Walk and Taste Tour*..

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Hygiène

En prin­cipe, vous pouvez manger sans problème chez les vendeurs de rue et dans les snack-bars. Les hôtels, restau­rants et snacks doivent respec­ter certaines normes d’hy­giène et sont égale­ment régu­liè­re­ment contrô­lés. Le gouver­ne­ment maro­cain sait très bien qu’à l’heure des portails en ligne comme Tripad­vi­sor et autres, les mauvais rapports en série sur les problèmes d’hy­giène nuisent au tourisme et réagit en conséquence.

Néan­moins, là encore, un coup d’œil sur la propreté du comp­toir ou même de la cuisine ne fait pas de mal. Ce qui compte, c’est votre intui­tion – si vous n’êtes pas sûr de vous, ne le faites pas. Il y a suffi­sam­ment d’alternatives.

Toute­fois, il ne faut pas toujours se lais­ser décou­ra­ger par l’ap­pa­rence : le repas peut être abso­lu­ment déli­cieux malgré une simple assiette en fer blanc, une nappe rayée et un morceau de papier à la place de la serviette !

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Tagine avec lentilles, hari­cots et pain : un repas typi­que­ment ouvrier

Le problème n’est souvent pas que les condi­tions ne sont pas hygié­niques, mais que notre corps n’est pas habi­tué aux bacté­ries étran­gères et ne peut pas les combattre suffi­sam­ment bien. Il convient donc de faire preuve d’un peu de prudence.

Boissons – eau, thé et jus de fruits

Eau

Se prome­ner dans le souk donne soif, surtout quand il fait chaud. Il devient alors diffi­cile de consom­mer une quan­tité d’eau suffi­sante chaque jour. Mais ce n’est pas vrai­ment un problème, car vous pouvez ache­ter de l’eau en bouteille et d’autres bois­sons à de nombreux endroits du souk, géné­ra­le­ment à des prix modé­rés et bien réfrigérés.

C’est plutôt l’éli­mi­na­tion de la bouteille qui pose problème. Les poubelles publiques ne se trouvent qu’à la place Jemaa el Fna. Parfois, il y a des poubelles dans les snacks ou les kiosques, parfois dans les lieux touris­tiques comme les distri­bu­teurs de billets ou les sites touris­tiques. Sinon, il s’agit de : Trans­por­ter la bouteille avec soi et la jeter à l’hô­tel ou au restaurant.

Thé à la menthe

Si vos pieds ont besoin d’une pause, trou­vez un petit café et buvez un thé à la menthe. Vous ne vous trom­pe­rez pas, le thé à la menthe frais est en fait toujours bon. Je commande toujours une bouteille d’eau avec, car le thé est géné­ra­le­ment sucré et n’étanche pas vrai­ment la soif. Dans le café, vous pouvez ensuite utili­ser les toilettes, car les toilettes publiques sont rares et je n’en ai pas encore trouvé que j’au­rais aimé utiliser. 

Jus de fruits

Sur la place Jemaa el Fna, vous trou­ve­rez un certain nombre de stands de jus de fruits incroya­ble­ment délicieux.

Le jus peut être bu sans problème, mais vous devriez le comman­der sans glaçons et véri­fier au préa­lable si les gobe­lets en plas­tique sont neufs et propres.

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Stand de jus de fruits sur la place Jemaa el Fna

On trouve aussi parfois des jus de fruits frais dans les petits snack-bars et les points de vente de rue. Là encore, il faut éviter les glaçons et regar­der les gobe­lets en plas­tique au préalable. 

Lorsque c’est la saison, les grenades s’en­tassent partout dans la ville sur des chariots mobiles et sont pres­sées sur place pour donner du jus de grenade. Goût déli­cieux. De toute façon, les commer­çants n’ont pas de glace et si les gobe­lets en plas­tique ont l’air neufs, rien ne s’op­pose au plaisir. 

Le jus de canne à sucre est tout aussi saison­nier. La canne à sucre est une culture impor­tante au Maroc et les presses à jus mobiles sont une vision courante dans la ville. Le jus est déli­cieux, mais c’est du sucre pur et donc sucré.

Café

Partout dans la médina, vous trou­ve­rez de petits coffee shops qui servent des expres­sos, du latte macchiato ou des cafés maro­cains aux épices. Certaines boutiques se sont adap­tées aux besoins des touristes et servent du lait de soja, d’avoine ou d’amande avec le café, en plus des classiques.

Notre coffee shop préféré est Kech’­Cup, situé dans un coin près du Jardin Secret. Impos­sible de ne pas le remar­quer grâce à sa couleur vert vif, c’est ici que l’on sert le meilleur espresso. Il y a 3 tabou­rets dans cette minus­cule boutique, il y a toujours du monde et le barista connaît son métier !

kaffee im sahara sand marrakesch

Si vous tombez sur un stand qui prépare du café dans le sable, ne manquez pas de le goûter :

Sous le sable du Sahara se trouve une bouteille de gaz qui chauffe le sable à envi­ron 80 degrés. La cafe­tière est ensuite chauf­fée dans cette bouteille jusqu’à ce que le café soit épais et mousseux. 

Grâce à une prépa­ra­tion déli­cate, le café est crémeux et velouté et pas du tout amer. Très savoureux !

Stands de vente mobiles

Dans les ruelles plus larges du souk et de la médina, on trouve aussi régu­liè­re­ment des échoppes mobiles, appe­lées charettes, qui proposent des produits de saison. Vous y trou­ve­rez des fruits et légumes fraî­che­ment récol­tés, géné­ra­le­ment factu­rés au poids.

Le goût des fruits est bien meilleur que chez nous. Il est plus doux, plus mûr et toujours frais.

Les chariots arrivent char­gés à bloc dans la médina le matin, se déplacent et sont ache­tés vides quelques heures plus tard. 

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Vente d’oranges dans la médina

Si vous ache­tez quelque chose aux charettes, les stands roulants, veillez à laver les fruits si néces­saire avant de les consom­mer. Avec de l’eau en bouteille, bien sûr, pas avec l’eau du robi­net de l’hôtel.

Les petites bananes culti­vées au Maroc sont très savou­reuses. Lorsque c’est la saison des fraises, on trouve des montagnes de déli­cieuses fraises rouges, vendues au kilo.

verkaeufer mit obst in marrakesch
frau kauft bananen im souk von marrakesch

En été, on trouve des melons sucrés et si vous avez goûté à une pastèque maro­caine, vous ne voudrez plus en manger au nord de l’Eu­rope. Mon fils est un fan de pastèque et il tient toujours à ce que l’or­ga­ni­sa­tion de nos vacances coïn­cide avec la saison des pastèques ! Mais atten­tion : trop de pastèque peut aussi avoir des consé­quences néga­tives sur l’intestin.

Les avocats à partir d’oc­tobre sont incroya­ble­ment déli­cieux. Les kakis sont dispo­nibles en automne, tout comme les raisins sucrés. À partir de novembre, c’est la saison des manda­rines et des oranges.

Les figues de Barba­rie sont égale­ment mûres en automne et on en trouve des tas dans toute la ville. Le commer­çant les coupe sur place et, à l’aide d’un cure-dent, on picore l’in­té­rieur pour le dégus­ter. Ainsi, vous êtes sûr de ne pas entrer en contact avec les épines. Sa chair violet foncé a un goût à la fois âpre et sucré et consti­tue un véri­table super-aliment.

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Figues de Barbarie
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et les coquilles vides

La langue est ensuite aussi rose que les lèvres. Si vous avez la chance d’en trou­ver, n’hé­si­tez pas à goûter les figues de Barba­rie, car on ne les trouve prati­que­ment jamais en Europe centrale.

En outre, il y a bien sûr des légumes de saison qui sont aussi déli­cieux que les fruits, mais les clients de l’hô­tel ne peuvent géné­ra­le­ment pas en faire grand chose.

Avec un pain, quelques olives, un avocat et un peu de fruits, vous pour­riez faire un merveilleux pique-nique à midi. Malheu­reu­se­ment, ce n’est pas si simple, car il n’y a pas d’es­paces verts publics pour pique-niquer dans la médina. Il est égale­ment diffi­cile de s’as­seoir à la place Jemaa el Fna. C’est autour de la mosquée de la Koutou­bia que vous aurez le plus de chances de trou­ver votre bonheur.

Marchés et halles

Marchés de la médina

Vous trou­ve­rez des marchés plus petits dans diffé­rents coins de la médina. Nous aimons ache­ter nos fruits et légumes à Bab Douk­kala. La large ruelle est un mélange de boutiques et d’étals de marché, et l’ac­ti­vité y est intense, avec des locaux qui viennent y faire leurs courses.

Les étals du marché vendent des légumes, des fruits et des herbes aroma­tiques, à côté desquels se trouvent des bouche­ries et des pois­son­niers. Les boutiques proposent des produits de consom­ma­tion courante tels que du savon, de la nour­ri­ture pour chats ou des cartes pour télé­phones portables, et l’on peut égale­ment y trou­ver des olives, des dattes et des noix.

markthalle mit marktstand in marrakesch

Marchés couverts

Alors que les marchés proposent géné­ra­le­ment des fruits et légumes, les halles abritent égale­ment de la viande et du pois­son, avec l’odeur forte qui va avec. Le marché couvert de la place des Ferblan­tiers, au sud de la médina, est réservé aux personnes ayant les nerfs solides, en parti­cu­lier le coin où sont abat­tus les poulets. Dans la chaleur maro­caine, le client veut être sûr que la viande est fraîche !

Si vous êtes curieux, je ne peux que vous recom­man­der de visi­ter un marché couvert, il est diffi­cile de voir plus authentique.

Les petits points de vente constituent l’essentiel de la street food à Marrakech

De la nour­ri­ture est vendue à chaque coin dans la médina, parfois sur un stand mobile, parfois dans un véri­table maga­sin. La plupart du temps, le commer­çant se concentre sur une spécia­lité et, lors­qu’il est en rupture de stock, il se libère pour le reste de la jour­née. Il est donc rare de pouvoir prédire exac­te­ment où l’on va trou­ver quelque chose et il faut saisir l’oc­ca­sion quand elle se présente.

Les briouats sont des ravio­lis trian­gu­laires farcis que l’on trouve parfois dans le souk. Elles sont farcies de poulet, de fromage ou de légumes et sont déli­cieuses. Si vous voulez manger rapi­de­ment quelque chose de consis­tant, qui soit très bon et qui ne coûte pas cher, les briouats sont ce qu’il vous faut.

Pois chiches, noix et olives

Les pois chiches grillés sont à Marra­kech ce que sont les chips de pommes de terre chez nous. Légè­re­ment salées, parfois épicées, crous­tillantes, croquantes, irré­sis­ti­ble­ment savou­reuses. Les pois chiches sont fraî­che­ment grillés et vendus encore chauds par les commer­çants dans des stands mobiles, un peu comme nos marchands de marrons en hiver. Vous pouvez égale­ment trou­ver des pois chiches chez les commer­çants qui vendent des noix et des dattes, mais ils ne sont alors pas fraî­che­ment grillés, mais ils sont égale­ment délicieux.

Les amandes, les caca­huètes et autres noix s’achètent ouver­te­ment chez des commer­çants dont les minus­cules boutiques sont cachées parmi tous les autres commerces. La plupart du temps, vous pouvez goûter à l’avance ce qui vous plaît et la factu­ra­tion se fait au poids. Si le commer­çant ne parle qu’a­rabe, c’est le proprié­taire de la boutique d’à côté qui traduit ou le prix est indi­qué avec les mains et les pieds. Au Maroc, personne ne doit mourir de faim à cause de diffi­cul­tés linguistiques.

marokkanische oliven
olives violettes
marokkanische eingelegte zitronen
citrons confits

Derrière la place Jemaa el Fna, il y a une zone où sont instal­lés tous les marchands d’olives. Ici, le visi­teur n’a que l’em­bar­ras du choix parmi les innom­brables marchands, qui proposent en prin­cipe tous la même chose : Des olives de toutes sortes. 

Les commer­çants vous font volon­tiers goûter et les marchan­dises sont factu­rées au poids. Les olives ne sont pas chères et il y a de nombreuses varié­tés déli­cieuses à découvrir. 

Vous pouvez égale­ment y ache­ter les citrons confits, typiques du Maroc. Vous devez préve­nir le commer­çant si vous souhai­tez rame­ner les olives ou les citrons chez vous, il les embal­lera alors dans une boîte en plas­tique et non dans un sac en plastique.

Pain tout juste sorti du four

alte backstube in marrakesch
Un authen­tique four­nil quelque part dans la médina

Vous pouvez ache­ter des galettes de pain frais dans les innom­brables petites boulan­ge­ries de la médina. Juste au début de la ruelle Derb Tizou­ga­rine, où se trouve notre Riad Selouane se trouve une boulan­ge­rie qui cuit du pain frais toute la jour­née. A 6 heures du matin, la première four­née est déjà cuite et à minuit, la boulan­ge­rie est nettoyée et fermée.

Vous pouvez ache­ter un pain pour quelques dirhams et il n’y a rien de plus déli­cieux qu’une galette chaude sortant direc­te­ment du four à bois. 

D’ailleurs, les fours sont alimen­tés par les déchets des sculp­teurs sur bois qui travaillent partout dans le souk. Le recy­clage à la maro­caine, en quelque sorte.

Vous recherchez un hôtel à Marrakech ?

Meilleur empla­ce­ment dans la médina, petit déjeu­ner inclus, un havre de paix au milieu des souks : le Riad Selouane est l’adresse idéale pour votre city trip !

Riad Selouane Marrakech : vue sur la cour intérieure et sur les toits vers la mosquée Ben Youssef

Snack-bars et cuisines

Chaque ruelle a son propre snack-bar

Partout dans la médina, on trouve des snacks propo­sant des repas à empor­ter, parfois avec une ou deux chaises pour attendre. Certains sont clai­re­ment conçus pour les touristes, mais beau­coup sont surtout fréquen­tés par les locaux qui travaillent dans le souk.

Vous trou­ve­rez de telles petites échoppes de restau­ra­tion rapide à de nombreux endroits du souk. La nour­ri­ture est bon marché et savoureuse.

Comme par exemple au souk Hadda­din, chez les Ferro­niers : il y a plusieurs petites échoppes de grillades qui vendent de déli­cieuses brochettes de grillades.

Ce sont surtout les ouvriers locaux des souks envi­ron­nants qui s’y appro­vi­sionnent et le maga­sin gère égale­ment un service de livrai­son pour les artisans. 

Le snack fait à peine 10 mètres carrés et pour­tant 4 personnes y travaillent.

kleiner imbiss in der medina von marrakesch
grillbude bei den eisenbiegern
Ici, on est bien accueilli

Il y a des brochettes d’agneau, de bœuf, de poulet ou – très recom­mandé – de foie.

Si vous parve­nez à vous asseoir sur l’un des trois tabou­rets, vous pouvez accom­pa­gner votre repas d’une salade fraîche à la tomate et aux oignons et de galettes de pain. L’eau s’achète au kiosque d’à côté. 

Ou encore de la viande grillée avec de la tomate et des oignons dans du pain pita à emporter.

Si vous crai­gnez des problèmes intes­ti­naux, il suffit de lais­ser de côté les ingré­dients frais comme la tomate et l’oi­gnon. Un bon indi­ca­teur de la qualité est toujours le nombre de locaux qui s’y approvisionnent. 

Les gargotes proposent toute la diversité de la cuisine marocaine

Au milieu de toutes ces boutiques, vous rencon­tre­rez régu­liè­re­ment des petites cuisines qui vendent de la nour­ri­ture. Comme les établis­se­ments sont très petits, chacun est spécia­lisé dans un ou deux plats. Vous pouvez y manger à très bon prix une soupe de lentilles ou de hari­cots ou un pain pita rempli d’œufs et de légumes.

fleisch vom grill in marokko
Déli­cieux : l’agneau au barbecue

Ces cuisines four­nissent aux locaux une nour­ri­ture rapide, bon marché, savou­reuse et rassa­siante. La plupart du temps, une ou deux tables sont instal­lées dans l’al­lée et il y a beau­coup de va-et-vient.

Même si l’en­droit ne corres­pond pas forcé­ment à nos stan­dards visuels, les côte­lettes d’agneau grillées, par exemple, sont imbat­tables au niveau du goût et l’on mange géné­ra­le­ment très bien à deux pour moins de 10 €.

Sandwiches et galettes farcies

À l’en­trée de la ruelle Derb Tizou­ga­rine, où se trouve notre Riad Selouane, Mehdi tient sa petite sand­wi­che­rie.

Sur son minus­cule stand, il vend de déli­cieuses galettes fraî­che­ment garnies de poulet et de légumes.

Il propose égale­ment des garni­tures végé­ta­riennes et tout est frais et délicieux. 

Ces petites échoppes sont dissé­mi­nées dans toute la médina. Certains vendent des sand­wichs tout à fait tradi­tion­nels, mais parfois, comme chez Mehdi, on est vrai­ment surpris, car on découvre des combi­nai­sons inhabituelles.

sabich sandwich in marokko

Il existe de nombreux stands propo­sant des galettes de pain farcies de sauce tomate et d’œufs durs. Les locaux en profitent pour se procu­rer rapi­de­ment un repas bon marché. Ces galettes sont égale­ment souvent propo­sées sur des stands mobiles. Lorsque tout est vendu, le stand est emballé et fermé pour le reste de la journée.

Spécialités

Le tajine est sans doute la spécia­lité maro­caine par excel­lence. Mais il y a bien plus à décou­vrir et surtout de grandes diffé­rences régio­nales. Marra­kech est parti­cu­liè­re­ment connue pour sa tangia marrak­chia, mais l’agneau cuit au four d’ar­gile est égale­ment un délice.

Agneau méchoui

C’est à proxi­mité des marchands d’olives, derrière la place Jemaa el Fna, que se trouvent les restau­rants propo­sant du méchoui d’agneau. Cet agneau, spécia­lité de Marra­kech, est cuit pendant plusieurs heures dans d’im­menses fours encas­trés dans le sol.

La vente se fait au poids, la foule est immense au début de la vente et la viande est tendre comme du beurre. 

L’agneau est à empor­ter ou à manger sur place dans le restau­rant atte­nant, si vous trou­ve­rez une place. Il n’y a pas d’as­siettes, le service se fait sur des morceaux de papier. La viande est accom­pa­gnée de galettes de pain et d’un mélange de cumin et de sel. Très savou­reux et une expé­rience culi­naire vrai­ment inhabituelle.

lamm mechoi in marrakesch 1
Les agneaux entiers sont cuits dans des fours en argile
lamm mechoi in marrakesch 2
et vendus au poids

Même si vous n’avez pas l’in­ten­tion d’y manger, cela vaut la peine de s’y arrê­ter pour jeter un coup d’œil à l’im­pres­sion­nant four et s’im­pré­gner de l’at­mo­sphère animée qui y règne.

Le méchoui d’agneau n’est servi ici qu’à l’heure du déjeu­ner, les retar­da­taires doivent prendre les morceaux les moins appré­ciés, qui sont les derniers à passer sur le comptoir.

Si vous préfé­rez décou­vrir les secrets culi­naires comme l’agneau méchoui avec un guide local, une Visite gastro­no­mique de Marra­kech*. est exac­te­ment ce qu’il vous faut !

Tangia

Dans de nombreux petits établis­se­ments, des pots en terre cuite s’em­pilent, dont l’émail porte les traces d’une utili­sa­tion inten­sive. On y prépare le tangia, un plat mijoté.

La viande et les légumes sont cuits pendant des heures direc­te­ment dans le pot en terre cuite et le résul­tat est merveilleu­se­ment tendre et haute­ment aroma­tique. Ce plat est égale­ment servi avec du pain pita.

Le prix varie en fonc­tion des ingré­dients et la tangia marrak­chia origi­nale à l’agneau et au bœuf est égale­ment servie dans des restau­rants chers. Au souk, on trouve géné­ra­le­ment des variantes plus simples, mais qui ne sont pas forcé­ment moins bonnes.

tangia marrakchia streetfood in marrakesch

Tradi­tion­nel­le­ment, la tangia est un véri­table plat ouvrier : le matin, la femme remplit la marmite en terre cuite de viande et de légumes pour son mari, qui l’em­porte ensuite au souk où il la dépose chez le chauf­fa­giste du hammam.

Le feu qui chauffe le hammam est égale­ment utilisé pour cuire la tangia. Pour une somme modique, les arti­sans y laissent mijo­ter leur déjeu­ner avant de le récu­pé­rer à l’heure du déjeu­ner et de le manger avec du pain pita. 

Il est donc tout à fait possible qu’une tangia bon marché dans un souk, cuite dans un hammam, soit plus savou­reuse que sa version plus chère dans un roof­top chic, prépa­rée dans un four normal.

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street foodtour in marrakesch

Confiserie – Pâtisserie Marocaine

Les Maro­cains aiment le sucré. Cela se voit au thé à la menthe, dans lequel on sent qu’il y a plus de sucre que de thé, et cela se voit aussi aux petits morceaux sucrés dégou­li­nants de miel qui sont vendus partout. De manière géné­rale, tous ces petits délices sont regrou­pés sous le terme de pâtis­se­rie maro­caine.

Dattes et fruits secs

Sur la place Jemaa el Fna, il y a quelques stands qui vendent des dattes, des noix et des fruits secs.

Les dattes sont dispo­nibles en vrac ou préem­bal­lées. Ils proviennent géné­ra­le­ment de la région située au sud du Haut Atlas et il existe des dizaines de variantes.

Je préfère les grosses dattes medjoul, égale­ment appe­lées dattes royalesau Maroc.

dattelverkauf auf dem jemaa el fna
Chez Yasine, on trouve des dattes, des noix et des fruits secs

Pâtisserie

kekse kaufen in marrakesch

Dans les ruelles autour de la place Jemaa el Fna, vous trou­ve­rez quelques impres­sion­nantes boutiques de pâtis­se­ries et de biscuits.

Les vendeurs sont très entre­pre­nants, font tout goûter aux visi­teurs et vendent géné­ra­le­ment au poids.

Des biscuits de toutes sortes sont égale­ment vendus sur des stands mobiles, notam­ment le soir sur la place Jemaa el Fna.

Dans la médina, on voit toujours de petites pâtis­se­ries qui vendent de déli­cieux biscuits maro­cains et des pâtis­se­ries fran­çaises. Mille-feuille, éclairs, cornes de gazelle, baklava – la variété est incroyable. Parfois, il y a une petite terrasse sur le toit où vous pouvez dégus­ter les frian­dises tout de suite en buvant un thé à la menthe. 

Mais la plupart du temps, les biscuits, vendus au poids, sont embal­lés dans une boîte en carton pour être empor­tés. Ces pâtis­se­ries maro­caines sont très appré­ciées par ma famille le soir sur le toit-terrasse du riad ou comme cadeau à rame­ner à la maison.

De même, on tombe de temps en temps sur des stands mobiles vendant du nougat sous de nombreuses formes. Les commer­çants vous font volon­tiers goûter et certaines combi­nai­sons de saveurs sont vrai­ment éton­nam­ment délicieuses.

Certaines petites échoppes proposent des beignets maro­cains fraî­che­ment frits, sucrés, gras et très appré­ciés des locaux. Je n’ai jamais pu m’y inté­res­ser. L’ori­gine de l’huile de friture est déjà trop suspecte pour moi…

Crème glacée

Les petites boutiques stylées propo­sant des biscuits colo­rés et des combi­nai­sons de saveurs modernes s’adressent plutôt aux touristes. Il en va de même pour les glaces à l’ita­lienne, colo­rées et prépa­rées à partir de déli­cieux jus de fruits, qui sont propo­sées sur les comp­toirs les jours de grande chaleur.

L’hô­tel Palais Khum et son restau­rant Babouche – dont les proprié­taires sont italiens – abritent un petit bar à expresso ouvert sur la rue. On y sert un déli­cieux café Illy au comp­toir, comme dans un bar italien, et on y trouve aussi des glaces italiennes faites maison en cornet.

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La street food à Marra­kech est une véri­table expérience.

Osez !

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Mosquée de la Koutoubia à Marrakech
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